A Jean-Claude
Le jardin de mes peines :
Je vous conduit dans mon jardin
Où kermitou nous attendra,
Les autres amis ne sont pas loin,
Là, au scooteriste on pensera.
Oh ! que de fleurs toutes alignées !
Venant de nos amis de coeur,
Pas de parfum à exhaler,
Qui pourrait diminuer la douleur.
Je marcherai à pas feutrés,
Pour respecter la dame en noir,
Car c’est bien sa propriété,
Sur la route du désespoir.
Ici reposent les aînés,
Et là, ils ont mis mes amis,
Malgré les mois et les années,
Le souvenir n'est pas parti.
Devant le rectangle fleuri,
Je penserai, c'est normal,
Quand nous étions tous réunis,
Autour de la table du local.
Et les images défileront,
Remontant loin dans le passé,
Dans nos mémoires, nous fouillerons,
Qu’elles étaient belle nos randonnées !
Puis en quittant ce triste lieu,
Le pas pesant, le cœur serré
Mais attendant venant des cieux,
Ce coup de gaz tant espéré.
Fini alors le monopole,
La dame en noir, expropriée
Car au son de mes paroles,
Kermit la fera capituler.